Une question liée à la présence humaine
Les déchets ont pendant longtemps été le fruit d’une action naturelle des populations.
A la Préhistoire, les premiers hommes laissaient leurs restes – principalement de nourriture – sur le lieu même de leur consommation. La nature faisait le reste en décomposant ces résidus.
L’Antiquité témoigne d’une conscience nouvelle des déchets avec l’apparition de « décharges ». Par exemple, les nombreuses amphores qui jonchent le fonds de la Méditerranée, pièces de musée pour les archéologues et éléments d’études pour les rudologues.
Au Moyen Âge, le développement du commerce et de villes remet en question un équilibre précaire. Tous les déchets sont jetés à la rue, envahissant l’espace de vie des habitants. Dès lors, des problèmes d’hygiène apparaissent, donnant lieu à des épidémies. Les autorités essayent de lutter contre ce fléau, mais les populations sont plus préoccupées par leur survie. D’ailleurs, les premiers « récupérateurs-recycleurs » voient le jour, triant vieux chiffons, os,…pour en faire papier, graisse de chandelles.